Pèlerins d’Espérance
Ce fut une immense joie, à l’occasion de ce jubilé de l’espérance, de se rassembler à Rome en Eglise Universelle aux sources historiques de notre foi catholique. Nous étions environ 400 pèlerins du diocèse de Paris, dont une dizaine de notre paroisse dans un groupe mené par notre évêque auxiliaire Mgr Emmanuel Tois et par le Père Sébastien.
Nous avons marché dans la Rome antique et la Rome baroque sur les traces des chrétiens et des martyrs des premiers siècles. A maintes reprises, et à chaque franchissement des portes saintes des basiliques majeures que sont Saint Paul Hors-les-Murs, Saint Jean de Latran (cathédrale du pape), Saint Pierre de Rome et Sainte Marie Majeure, notre archevêque, Mgr Laurent Ulrich, nous a amenés à faire mémoire de notre baptême en professant le Credo de Nicée dont nous fêtons cette année le 1700ème anniversaire.
Nous avons pu admirer toute leur beauté et visiter également d’autres basiliques du 3ème/4ème siècle ou restaurées au Moyen-Âge au 11ème /12ème siècle, érigées en l’honneur de martyrs tels saint Laurent, sainte Agnès, sainte Praxède, saint Clet entre autres.
Les messes présidées par notre archevêque ainsi que les remises des intentions prières apportées par les pèlerins à chaque messe furent les temps forts de ce pèlerinage. « Puisse le jubilé être pour chacun l’occasion de ranimer l’espérance. La parole de Dieu nous aide à en trouver les raisons. » Autre temps fort, celui du sacrement de réconciliation.
Avant de franchir la dernière porte sainte, celle de Sainte Marie Majeure, une messe a été célébrée à la basilique Sainte Praxède, où une partie de la sainte colonne où Jésus a été flagellé est exposée. Nous avons pu contempler d’autres reliques en d’autres lieux, tel le berceau de Jésus à Sainte Marie Majeure. Nous avons ainsi pu plonger dans une part de lumière de gloire que les bergers et les anges ont dû voir. Nous avons pris conscience qu’une Mère nous aide sur le chemin qui mène vers Dieu dans la foi, l’espérance et la charité.
Durant toute cette semaine de pèlerinage, nous avons pu goûter combien Dieu est bon. « L’espérance ne déçoit pas puisque l’amour a été répandu dans nos cœurs. » (Rm 5, 5).
Au terme de notre pèlerinage, notre archevêque nous a envoyés là où nous sommes, dans notre état de vie, avec nos relations humaines, pour œuvrer et ne pas rester immobile.
Je terminerai mon propos par la prière que dit le prêtre après la prière du Notre Père :
« Délivre nous de tout mal, Seigneur et donne la paix à notre temps : soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance : l’avènement de Jésus Christ notre Sauveur. »
Bon carême à tous !
Un pèlerin