Neuvaine

Edito du 20 octobre : Clôture de la semaine missionnaire mondiale

Il y a plus de 200 ans, une française, une lyonnaise, Pauline Jaricot qui vient d’être béatifiée lança les œuvres pontificales missionnaires pour soutenir les missions dans les pays où l’évangélisation commençait. C’était un appel à la prière à l’image de celle de Thérèse de Lisieux , proclamée patronne des missions alors qu’elle n’a jamais quitté son carmel mais où elle a offert ses souffrances pour les missions et a prié pour les prêtres envoyés en mission au loin.  En ce jour où les veilleurs de prière de notre paroisse sont rassemblés pour renouveler leur engagement, il est essentiel de remettre la prière pour les missions au centre de notre vie de prière, d’autant que la situation a évolué dans de nombreux pays. En effet, les persécutions ayant repris dans de nombreuses régions, certaines communautés ont toujours plus besoin de notre prière et de notre soutien. Chaque année, l’AED (Aide à l’Eglise en Détresse) organise une veillée de prière au cours de laquelle nous découvrons, étonnés, des situations douloureuses sur tous les continents.  La guerre au Moyen Orient plonge de nombreuses paroisses dans des situations de grande détresse. Prions pour les paroisses de Gaza, du Liban, de Syrie, d’Iran…

Une des paroisses qui nous est confiée est celle de Notre-Dame de Lourdes au Mali où la communauté paroissiale est tellement menacée par les djihadistes qu’il faut la déplacer dans un lieu plus sûr. Je vous propose de prendre tout spécialement cette paroisse de Ségué dans notre prière et d’orienter vers elle notre offrande pour les Œuvres pontificales missionnaires. En effet, il nous est demandé en ce dimanche, de faire une offrande aux œuvres pontificales missionnaires. Pauline Jaricot incitait à donner chaque semaine un sou pour les missions.  Cela nous rappelle que toutes les offrandes, mêmes les plus modestes, sont les bienvenues. Prenons conscience des conditions difficiles des paroisses de ces pays pauvres, de ces pays où règne l’insécurité, de ces pays où les chrétiens sont au ban de la société et qui ont du mal à subvenir à leurs besoins et ne peuvent donc pas supporter la charge des prêtres, des religieuses et des laïcs au service de leur paroisse. Alors, même si ici, la situation n’est pas très bonne, partageons avec ces chrétiens qui sont dans des difficultés bien plus grandes.

Enfin, sentons-nous tous responsables de la mission de l’Eglise ici, quel que soit notre âge ou notre état de vie. Les collégiens ont décidé d’avoir des invités à la messe du jeudi midi. Peut-être pouvons-nous faire de même et inviter à la messe ? A la messe de la Toussaint, à la messe du 2 novembre ? La journée du mercredi 13 novembre avec la venue de la statue de la cathédrale dans notre église peut être l’occasion d’inviter des voisins à venir la voir, entendre son histoire à l’église ou écouter un concert des œuvres mariales dans la chapelle de l’hôpital Tenon le 13 à midi. Les enfants peuvent inviter un ami au goûter et à la célébration de 17h30. Oui, mobilisons-nous à l’occasion de cet événement inhabituel pour faire rencontrer le Seigneur et sa Mère à tous ceux qui ne les connaissent pas bien !

Père Xavier Snoëk