» Passer la porte de la ville sainte «
En cette année sainte, nous sommes invités à passer la porte sainte des basiliques majeures à Rome, pour recevoir la grâce du jubilé. C’est le pape, vicaire du Christ sur la Terre, qui les a franchies le premier.
En ce dimanche des Rameaux, c’est la porte de notre église que nous sommes invités à passer en acclamant le Christ. Car le Christ, notre Roi, entre dans Jérusalem pour y vivre sa Pâque. Or, notre église symbolise Jérusalem.
La Pâque, c’est le passage de la Mer Rouge, le passage de la servitude de l’Egypte à la liberté du peuple élu. C’est aussi le passage du Jourdain pour aller du désert à la Terre promise, cette terre ruisselante de lait et de miel. « Mer qu’as-tu à t’enfuir, Jourdain à retourner en arrière ?» nous dit le psaume 113.
Ces deux passages annoncent celui du Christ, qui passe de la mort à la vie pour que nous ayons la Vie. Ce sont des figures du baptême dont nous faisons mémoire à Pâques et qui est passage à travers l’eau de la mort pour recevoir la Vie. Ainsi, en ce dimanche, nous vivons en figure la Pâque du Christ. Nous revivons (ou nous vivons en figure) notre passage de la mort à la vie.
Ainsi en cette année sainte, en cette semaine sainte, nous nous ouvrons à la grâce que le Seigneur veut nous donner en écoutant l’évangile de la Passion, l’évangile de notre salut.
En ce jour des Rameaux, de la même façon que nous passons les portes saintes, passons la porte de notre église, pour recevoir la grâce que le Seigneur veut nous donner. Cette grâce, en cette Pâques de l’année jubilaire, il veut nous la donner à chacun. Aussi, à la suite du Christ, passons de la mort à la Vie. Entrons ainsi dans l’Espérance !
Bonne semaine sainte de l’année jubilaire à tous !
Père Xavier SNOËK