édito 22 décembre : « Noël 2024 »

By | Neuvaine

Noël 2024

Après avoir eu les yeux fixés sur la cathédrale Notre-Dame, voici que dimanche dernier, nous avons, à distance, participé au premier voyage d’un pape en Corse. Nous avons découvert un peuple fervent, arborant les tenues de ses confréries et portant ses bannières. Tout était simple et, quelque part, rejoignait nos neuvaines, nos processions, nos célébrations. Nous nous sommes retrouvés à Ajaccio ! N’oublions pas que le cardinal Bustillo fut chapelain de Lourdes et est maintenant titulaire de l’église Notre-Dame de Lourdes à Rome. Au même moment, nous apprenions qu’un nouveau miracle était reconnu à Lourdes. Oui, le Seigneur fait des merveilles, saint est Son nom.

Alors en ce Noël, rendons grâce pour ces foules qui se sont rassemblées autour du pape, ces foules qui se rassemblent à Lourdes, ces foules qui vont venir à la cathédrale et celles qui vont, pour l’année sainte, aller à Rome ou dans les sanctuaires jubilaires, notamment à Argenteuil pour vénérer la sainte Tunique.  Ainsi, 2025 va être l’occasion de se rassembler, de prier, de rendre grâce. Ne laissons pas passer cette invitation ! Ne laissons pas passer ces moments où l’Eglise nous convoque et s’ouvre à la grâce du Seigneur.

Mais, pendant ce temps, la guerre continue à l’est de l’Europe, en Terre sainte comme au Liban. Maintenant, c’est la situation en Syrie qui est brusquement devenue inquiétante. Il est angoissant de voir la situation de tout un pays basculer en quelques heures. Il est également angoissant de voir une région dévastée à cause d’une catastrophe climatique comme c’est le cas à Mayotte.

Alors, prions pour les habitants de ces régions. Prions pour la paix. Prions afin que ceux et celles qui souffrent soient entourés et secourus. Prions aussi afin que nous ne vivions pas ce Noël centrés sur nous-mêmes mais soucieux des autres, en particulier de ceux qui souffrent. Prions afin que nous nous mobilisions pour ceux qui sont dans la précarité, ceux qui manquent de tout. Sachons nous ouvrir à la peine des autres tout autant qu’à la joie de toute l’Eglise qui, en cette année jubilaire, rend grâce pour le Salut. Ne privatisons pas Noël aux dimensions de notre famille, voire de nous-mêmes !

Enfin, dernière intention : notre pays, la France. Son avenir est préoccupant. Prions afin que tous l’envisagent avec sérénité. Prions afin que des femmes et des hommes compétents se mettent au service de la gestion de l’Etat. Prions pour l’Eglise qui est en France, afin qu’ayant vécu deux événements exceptionnels en décembre, la réouverture de la cathédrale puis la visite du pape en Corse à l’occasion du congrès sur la piété populaire, elle soit revitalisée, elle annonce avec force et dans la joie la bonne nouvelle du Salut et soit le canal de la charité envers les plus fragiles.

Père Xavier SNOËK

édito du 15 décembre 2024 : Retour de Notre Dame

By | Neuvaine

Retour de Notre-Dame

La consécration de l’autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris et sa réouverture, les 7 et 8 Décembre 2024, ont été des moments spirituels très importants pour chacun de nous. En effet, c’est une cérémonie de grande portée spirituelle que nous avons vécue, priante, recueillie et belle car chaque geste liturgique avait un sens. De la litanie des saints à la liturgie eucharistique en passant par la déposition des reliques, l’acte de consécration, l’onction de l’autel, l’encensement, la parure et l’illumination de l’autel, tout avait un sens et exprimait l’œuvre de la grâce divine. Chaque acte liturgique traduisait le fait que cette église est avant tout le lieu de la présence divine, le lieu de la célébration du culte divin et de la rencontre avec Dieu, avant d’être un lieu de beauté artistique et de tourisme.

À la beauté artistique et architecturale de la cathédrale s’ajoutait la beauté spirituelle des actes liturgiques qui invitent à prier, à s’ouvrir à Dieu et tenir compte de la foi dans nos prises de décisions.

En fait, cette réouverture a été le lieu où le temporel et le spirituel s’accordaient pour reconnaître que Dieu est au début, au cœur et à la fin de l’existence humaine. Aussi, cette cérémonie a été l’occasion de revisiter les racines chrétiennes de la France, fille ainée de l’Eglise. C’est pourquoi certains grands hommes politiques et décideurs ont répondu présent à cette célébration pour témoigner de la prééminence de Dieu sur toute chose.

Aussi, les couleurs des habits liturgiques ont donné un cachet spécial et universel à cette cérémonie. Ce sont les couleurs qui expriment le caractère universel de l’Eglise et de la mission: Jaune: Asie, Vert: Afrique, Bleu : Océanie, Blanc : Europe, Rouge : Amérique.

De plus, ce sont les couleurs que l’Eglise s’est choisie pour exprimer et traduire son universalité. De fait, la cathédrale est le lieu où se vit et se traduit cette universalité: une Église une, diverse et ouverte à tous, une église de tous les peuples, de toutes les races, de tous les hommes.

Enfin, cette cérémonie sonne l’heure du renouveau spirituel et civil, de la conversion du peuple, de retrouvailles fraternelles pour une nation bâtie sur le roc Jésus Christ et consacrée à la Vierge Marie.

En consacrant l’autel, c’est la voie ouverte à une entrée officielle du Christ dans les cœurs de tous. N’est-ce pas un signe que la France est en train de retrouver sa vocation de fille ainée de l’Eglise, de peuple de foi, de terre de saints et de missionnaires ? C’est là le « signe du relèvement, de victoire de la vie et de résurrection. » (Mgr Laurent Ulrich, Archevêque de Paris).

Je vous souhaite un fructueux cheminement vers Noël.

Père Mathieu Ibrago

Edito du 8 décembre : Rituel de la consécration d’un nouvel autel

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Rituel de la Consécration d’un nouvel autel

Lors de cette messe, l’eau est bénite, comme pour le baptême, pour l’aspersion des fidèles et du futur autel. La messe se poursuit et, après le Credo, la litanie des Saints est chantée. Les reliques d’un saint ou d’une sainte sont déposées et scellées dans l’autel. L’évêque, debout, sans mitre, prononce alors la prière de dédicace :

Nous t’exaltons, Seigneur, et nous te bénissons, toi qui as voulu, dans un admirable dessein de ton amour, que le mystère de cet autel, préfiguré jadis de diverses manières, trouve son accomplissement dans le Christ.

En effet, après le déluge, Noé, cet autre père du genre humain, t’érigea un autel pour t’offrir un sacrifice ; tu l’acceptas, Père très saint, comme un parfum d’agréable odeur et tu renouas avec les hommes ton alliance d’amour. Abraham, notre père dans la foi, obéissant de tout son cœur à ta parole, te dressa lui aussi un autel, car il ne te refusait pas Isaac, son fils bien-aimé.

Moïse, à son tour, le médiateur de lancienne Alliance, te construisit un autel quil aspergea du sang dun agneau, en préfiguration de lautel de la croix. Par le mystère de sa Pâque, le Christ a donné à toutes ces figures leur achèvement : à la fois prêtre et victime, en montant sur le bois de la croix, il sest livré lui-même à toi, Père, comme une offrande pure, pour enlever les péchés du monde entier et sceller avec toi lAlliance nouvelle et éternelle.

C’est pourquoi nous te supplions, Seigneur : du haut du ciel, répands ta bénédiction sur l’autel qui a été bâti en cette église ; qu’il soit pour toujours consacré au sacrifice du Christ, qu’il soit la table du Seigneur où ton peuple viendra refaire ses forces. Que cet autel taillé dans la pierre soit pour nous le symbole du Christ, car c’est de son côté transpercé qu’il laissa couler l’eau et le sang, source des sacrements de l’Eglise.

Que cet autel soit la table de fête où les convives du Christ afflueront dans la joie : en se déchargeant sur toi, Père, de leurs soucis et de leurs fardeaux, quils reprennent ici courage pour une étape nouvelle.

Que cet autel soit un lieu de paix et de profonde communion avec toi, pour que tes enfants, nourris du corps et du sang de ton Fils, et abreuvés de son Esprit, grandissent dans ton amour.

Qu’il soit source d’unité pour l’Eglise : que tes fidèles rassemblés autour de lui y puisent un esprit de vraie charité.

Qu’il soit le centre de notre louange et de notre action de grâce jusqu’au jour où nous parviendrons, exultant de joie, dans les demeures du ciel, là où nous t’offrirons sans fin le sacrifice de louange avec le Christ, souverain Prêtre et vivant Autel, lui qui règne avec toi et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

R/ AMEN.

S’ensuivent quelques rites :

– par l’onction du Saint Chrême l’autel devient le symbole du Christ, qui, plus que tout autre, est « Oint » et est appelé ainsi car le Père l’a oint par le Saint-Esprit et a fait de lui le Souverain Prêtre, qui devait offrir sur l’autel de son corps le sacrifice de sa vie pour le salut de tous les hommes.

– l’encens est brûlé sur l’autel pour signifier que le sacrifice du Christ, qui se perpétue sacramentellement en ce lieu, monte vers Dieu comme un parfum agréable ; mais aussi pour exprimer que les prières des fidèles parviennent jusqu’au trône de Dieu de façon à l’apaiser et à lui plaire.

– la parure de l’autel : l’autel, table du repas eucharistique, est recouvert d’une nappe.

– l’illumination de l’autel par les cierges signale que le Christ est « la lumière pour éclairer les nations païennes » dont la clarté fait resplendir l’Église et par elle toute la famille des hommes.

Le rite se termine par la célébration de l’eucharistie qui donne tout son sens à ce nouvel autel.

 

Prière de Bénédiction de l’ambon

Dieu, qui as appelé les hommes dans leur nuit
pour qu’ils entrent dans ton admirable lumière,
il nous est bon de te rendre grâce
car tu ne permets pas que nous manquions jamais de la nourriture de ta parole,
et tu ne cesses de nous faire entendre les merveilles que tu as prononcées.
Nous t’en prions, Seigneur,
que la voix de ton Fils résonne en ce lieu et parvienne à nos oreilles
pour qu’à l’invitation intérieure de l’Esprit Saint
nous ne soyons pas simplement des auditeurs de ta parole
mais que nous la mettions en pratique.
Que ceux qui proclameront ici ta parole nous montrent le chemin de la vie
pour que nous y avancions à la suite du Christ
et que nous obtenions en lui la vie éternelle.
Lui qui est vivant avec toi pour les siècles des siècles.
R/ AMEN.

Edito du 1er décembre : « Bâtisseurs »

By | Neuvaine

Ce dimanche, nous avons l’appel pour les chantiers du Cardinal, cette œuvre qui construit et restaure les églises et leurs dépendances et qui a réalisé le chœur de notre église. Nous sommes aussi dans les derniers préparatifs de la réouverture de notre cathédrale après 5 ans de travaux extraordinaires et fascinants.

Je pense que c’est l’occasion de réfléchir à ce que sont nos églises pour chacun d’entre nous.

Le bâtiment qui abrite nos célébrations porte le même nom que l’assemblée qu’il accueille. C’est important. Cela veut dire que le bâtiment est signifiant de l’assemblée qu’il reçoit. Grande assemblée, assemblée diocésaine, requièrent de grands bâtiments. Une petite assemblée en requiert de petites. Mais tous ont les mêmes caractéristiques qui révèlent ce que nous sommes.

Le centre de l’église est l’autel, le lieu de la célébration eucharistique. L’église est orientée autour de lui. Cela nous montre que nous sommes rassemblés autour du Christ, symbolisé par l’autel et qui est le lieu où le Christ est rendu présent au milieu de nous dans son Corps et son Sang. Pendant la messe ou les vêpres, on pose des gestes de révérence à l’égard de l’autel (encensement, baiser du célébrant, inclinaisons). On le décore par des fleurs et éventuellement on le pare de belles nappes et d’antependium (tissu très décoré qui est tendu sur le devant de l’autel). Nous sommes bien rassemblés autour du Christ. Nos gestes le manifestent. L’Eglise est l’ensemble des chrétiens rassemblés autour du Christ, que nous adorons et vénérons.

Autour du sanctuaire, statues de saints et d’anges environnent le chœur. Elles nous rappellent que ceux-ci participent à nos liturgies et donc que l’Eglise est composée des chrétiens qui sont sur la terre mais aussi de ceux qui sont au Ciel.

Les lumières des cierges signifient à la fois l’hommage de notre prière mais aussi la présence divine. Lors de la dédicace d’une église ou de son anniversaire, on illumine chaque pilier, on fait bruler des cierges sur l’autel. Plus la solennité de la célébration est grande, plus on en rajoute. La dévotion populaire se manifeste par des bougies ou des fleurs offertes aux saints devant leur image (statues ou icônes).

Beaucoup d’églises sont en forme de croix. Elles nous rappellent que l’Eglise est le corps mystique du Christ. Habituellement, elles sont orientées vers l’est, c’est à dire le soleil levant qui symbolise le Christ en train de ressusciter.

Tout cela pour nous redire combien nos églises sont importantes et doivent être signifiantes, combien il est important de les entretenir et d’en construire là où cela est nécessaire et de veiller, là où la population a baissé, à ce qu’elles demeurent des signes de la présence du Christ au milieu de nous. Peut-être est-ce que, confusément, nos contemporains même peu croyants réalisent quand ils se mobilisent pour sauver l’église de leur village où pourtant ils ne vont guère ?

Et enfin, rendons grâce pour la reprise du culte dans notre cathédrale restaurée, plus belle qu’elle n’a jamais été !

Père Xavier SNOËK

Edito du 24 novembre : Solennité du Christ Roi de l’univers

By | Neuvaine

Solennité du Christ Roi de l’univers

 La fête du Christ Roi marque la fin de l’année liturgique aussi, la semaine prochaine, s’ouvrira le temps de l’Avent. Cette année, cette fête revêt une triple invitation :

  1. Une invitation locale : celle de notre marché de Noël solidaire

C’est une occasion de retrouvailles, d’ouverture de notre paroisse sur le quartier, de permettre à ceux qui ont un petit budget de faire des achats, d’œuvrer ensemble pour notre paroisse et ainsi de contribuer à augmenter ses ressources tout en aidant aussi les communautés monastiques.
Prions afin que ce temps se passe dans la bonne humeur, la joie, l‘entraide et l’unité !

  1. Une invitation diocésaine : celle de la réouverture de notre cathédrale

Avec la reprise du culte dans Notre-Dame, c’est une grande joie pour nous tous. Cette joie, nous la partageons avec le monde entier qui s’est ému lors de l’incendie et qui aura les yeux tournés vers Paris les 7 et 8 décembre prochains.
Prions afin que cet événement soit une source de grâces, une source de dynamisme pour l’Eglise de France !
Prions afin que le regard sur les chrétiens soit renouvelé à cette occasion et que le Christ, le Prince de la Paix puisse ainsi être annoncé et changer les cœurs qui s’ouvriront à Lui avec les portes de la cathédrale.
Prions afin que la réunion de chefs d’Etat qui se tiendra à cette occasion aide à résoudre les conflits.

  1. Une invitation de l’Eglise universelle : la préparation à l’entrée dans l’année sainte

En effet, ce temps de l’Avent prépare à Noël où s’ouvrira alors la porte sainte. Ce sera alors une année de grâces offertes par le Seigneur, à toute l’Eglise. Pendant ce temps de l’Avent, préparons-nous donc de façon exceptionnelle à ce que le Seigneur veut nous donner. Ouvrons nos cœurs au Sauveur !
Prions afin que ce temps de grâce le soit pour tous.
Prions afin que nous remettions le Seigneur à la première place et non dans les interstices de nos disponibilités.
Prions afin que cette célébration de la venue en ce monde du Prince de la Paix nous rassemble davantage et que nous obtenions ainsi la Paix dans les régions ravagées par la guerre !

Alors, bon Avent 2024.  Ne laissez pas passer toutes ces occasions !

Père Xavier SNOËK

 

Edito du 17 novembre : « Projet de groupes bibliques »

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Projet de groupes bibliques

 Au conseil pastoral du mercredi 6 décembre le Père Mathieu Ibarago et Mme Claudie Cluzel de la Paroisse du Cœur eucharistique nous ont fait part de leurs expériences respectives.

  1. Père Mathieu Ibrago : les Communautés ecclésiales de base

Nées au Brésil en 1968, ces communautés ont été mises en place en Côte d’Ivoire suite au Synode africain de 1994. Il s’agit de créer des Communautés composées de 15 à 20 paroissiens, habitants d’un même quartier, qui essaient de vivre une vie plus fraternelle afin de mieux vivre leur vie chrétienne.

Sur le Modèle d’Ac 2, 42. : « ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières », ce sont des lieux d’évangélisation où se vivent la prière, la responsabilité, la fraternité et la communion.

  • On se met à l’écoute de la Parole de Dieu dans une vie fraternelle,
  • On y fait l’expérience d’être ensemble, d’aimer et d’être aimé.
  • On y met en pratique la Mission de l’Eglise : prier, célébrer, évangéliser.
  • C’est également un lieu d’engagement, de charité et de réflexion.

Le but étant de promouvoir une vie chrétienne dans une Eglise de base dans le quartier, la taille des communautés est importante. Si on est peu nombreux, on se connaît mieux, on sort de l’anonymat, on se soutient. C’est une façon de vivre l’Eglise-Communion, en vivant ensemble comme des frères et non comme des lointains, en s’ouvrant à son voisin même s’il est votre ennemi !

Les rencontres sont mensuelles, un livret d’accompagnement est édité. A la fin de chaque rencontre, on prend un engagement précis et concret qui sera évalué à la rencontre suivante.

  1. Mme Claudie Cluzel : Les Fraternités

Elles ont d’abord été mises en pratique à titre de test par le conseil pastoral. Les groupes sont réduits, comprenant six à huit personnes. La rencontre comprend un temps de Lectio divina, un temps de louange, des intentions de prière. Cette rencontre dure une heure, les participants étant très rigoureux sur l’horaire. A la suite du conseil pastoral, d’autres fraternités ont vu le jour. Certaines se réunissent une semaine sur deux, d’autres une fois par moi selon le rythme qui leur est propre. Chaque groupe a un responsable joignable par les personnes intéressées.

Et nous, que voulons-nous vivre ? On pourrait créer une ou deux équipes :

une le mardi après la messe de 19h00,

l’autre le jeudi après-midi, en alternance avec la réunion du Mouvement Chrétien des Retraités

Le déroulement pourrait être le suivant  : un chant de louange, une invocation à l’Esprit saint, un partage sur l’Évangile du dimanche suivant à partir de questions données le dimanche précédent, une prise de résolution, des intercessions, une prière de conclusion. La durée de la réunion serait de 45 mn. Les équipes seraient accompagnées par le Père Mathieu Ibrago.

Qu’en pensez vous ?

Les personnes intéressées peuvent s’inscrire auprès de :

Ce projet pourrait voir le jour début janvier.

Essayons de nous renouveler, de renforcer des liens entre nous afin de répondre ensemble, davantage à notre mission de baptisés au cœur de ce quartier !

Père Xavier Snoëk

Edito du 10 novembre : Encyclique « Dilexit nos »

By | Neuvaine

A l’occasion du 350ème anniversaire des apparitions du Christ à Paray-le-Monial, le pape nous donne une encyclique sur le Sacré Cœur. Cela peut surprendre. Mais il ne faut pas oublier que ce sont les jésuites, à commencer par le Père Claude La Colombière qui ont diffusé et explicité le message de Paray. Aussi, le pape jésuite est-il sensible de manière toute spéciale à cette dévotion.

Mais attention, il commence comme il se doit par resituer ce message dans le courant spirituel qui naît dès les Pères de l’Eglise et qui nous convie à contempler le Cœur du Christ, siège de son intimité, de sa volonté, de son amour infini pour nous !

Le texte nous donne une synthèse complète de la spiritualité du Sacré Cœur. Il analyse à la fois ce qu’est le Cœur du Christ mais aussi ce qu’est notre cœur et comment notre contemplation du Cœur de Jésus peut modifier notre façon de vivre, notre façon d’aimer, notre capacité à nous laisser transformer par le Christ afin de pouvoir transmettre sa miséricorde à travers nos œuvres.

Aussi, en montrant les divers aspects de cette spiritualité, en citant tour à tour saint Augustin, saint Bernard, les exercices de saint Ignace, saint Vincent de Paul et saint Jean-Paul II, le pape François nous montre comment notre prière peut nous transformer et nous faire regarder les autres, en particulier les plus pauvres, avec le regard miséricordieux de Jésus.

On peut espérer que cette encyclique permettra à ceux qui sont spontanément attirés par cette dévotion de l’approfondir et à ceux qui sont un peu déconcertés par les images qu’elle véhicule, que le pape balaie rapidement, d’entrer dans cette prière et ainsi de contribuer à bâtir une société de justice, de paix et de fraternité dont nous avons grandement besoin.

Père Xavier SNOËK

A l’occasion de la Fête du Christ Roi,
Présentation de l’encyclique dans l’église
Le samedi 23 Novembre à l’issue de la messe de 19h00

 

 

Edito du 20 octobre : Clôture de la semaine missionnaire mondiale

By | Neuvaine

Il y a plus de 200 ans, une française, une lyonnaise, Pauline Jaricot qui vient d’être béatifiée lança les œuvres pontificales missionnaires pour soutenir les missions dans les pays où l’évangélisation commençait. C’était un appel à la prière à l’image de celle de Thérèse de Lisieux , proclamée patronne des missions alors qu’elle n’a jamais quitté son carmel mais où elle a offert ses souffrances pour les missions et a prié pour les prêtres envoyés en mission au loin.  En ce jour où les veilleurs de prière de notre paroisse sont rassemblés pour renouveler leur engagement, il est essentiel de remettre la prière pour les missions au centre de notre vie de prière, d’autant que la situation a évolué dans de nombreux pays. En effet, les persécutions ayant repris dans de nombreuses régions, certaines communautés ont toujours plus besoin de notre prière et de notre soutien. Chaque année, l’AED (Aide à l’Eglise en Détresse) organise une veillée de prière au cours de laquelle nous découvrons, étonnés, des situations douloureuses sur tous les continents.  La guerre au Moyen Orient plonge de nombreuses paroisses dans des situations de grande détresse. Prions pour les paroisses de Gaza, du Liban, de Syrie, d’Iran…

Une des paroisses qui nous est confiée est celle de Notre-Dame de Lourdes au Mali où la communauté paroissiale est tellement menacée par les djihadistes qu’il faut la déplacer dans un lieu plus sûr. Je vous propose de prendre tout spécialement cette paroisse de Ségué dans notre prière et d’orienter vers elle notre offrande pour les Œuvres pontificales missionnaires. En effet, il nous est demandé en ce dimanche, de faire une offrande aux œuvres pontificales missionnaires. Pauline Jaricot incitait à donner chaque semaine un sou pour les missions.  Cela nous rappelle que toutes les offrandes, mêmes les plus modestes, sont les bienvenues. Prenons conscience des conditions difficiles des paroisses de ces pays pauvres, de ces pays où règne l’insécurité, de ces pays où les chrétiens sont au ban de la société et qui ont du mal à subvenir à leurs besoins et ne peuvent donc pas supporter la charge des prêtres, des religieuses et des laïcs au service de leur paroisse. Alors, même si ici, la situation n’est pas très bonne, partageons avec ces chrétiens qui sont dans des difficultés bien plus grandes.

Enfin, sentons-nous tous responsables de la mission de l’Eglise ici, quel que soit notre âge ou notre état de vie. Les collégiens ont décidé d’avoir des invités à la messe du jeudi midi. Peut-être pouvons-nous faire de même et inviter à la messe ? A la messe de la Toussaint, à la messe du 2 novembre ? La journée du mercredi 13 novembre avec la venue de la statue de la cathédrale dans notre église peut être l’occasion d’inviter des voisins à venir la voir, entendre son histoire à l’église ou écouter un concert des œuvres mariales dans la chapelle de l’hôpital Tenon le 13 à midi. Les enfants peuvent inviter un ami au goûter et à la célébration de 17h30. Oui, mobilisons-nous à l’occasion de cet événement inhabituel pour faire rencontrer le Seigneur et sa Mère à tous ceux qui ne les connaissent pas bien !

Père Xavier Snoëk

Edito du 13 octobre : « Octobre, mois du Rosaire »

By | Neuvaine

En ce mois d’octobre, l’Eglise nous propose la Vierge Marie, Notre Dame du Rosaire ; comme modèle à imiter et comme compagne sur le chemin de la sainteté.

Le Rosaire est une prière avec Marie pour méditer les mystères de la vie du Christ. C’est le résumé de la vie du Christ ou un condensé des mystères de la vie du Christ ou l’évangile que nous méditons comme « Marie qui méditait tout dans son cœur »  (Lc 3,51). Méditer l’Evangile doit nous familiariser avec l’Évangile afin d’approfondir notre relation, notre intimité, notre proximité avec le Christ. Ainsi, notre vie va petitement, modestement, se modeler sur celle du Christ. Ainsi s’opère notre sanctification. En fait, la méditation du Rosaire nous fait repartir du Christ de l’Évangile, de la personne de Jésus-Christ vivant. Elle nous relie au Christ et nous fait vivre du Christ. Le Rosaire nous donne de rencontrer le Christ dans la méditation de sa Parole.

Comme une mère qui apprend à ses enfants à prier, à marcher, à travailler, avec le Rosaire, la Vierge Marie nous apprend à prier avec l’évangile, à méditer les mystères de la vie du Christ, à nous convertir et à nous sanctifier : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le» (Jn 2,5). Aussi, nombreuses sont les grâces que l’on peut recevoir en méditant le Rosaire. Dans l’histoire, on relève les 15 promesses du Rosaire (selon les apparitions mariales), les 10 bénédictions du Rosaire (d’après le Magistère des Papes) et les 8 bienfaits du Rosaire (selon Saint Louis-Marie Grignon de Montfort). Les témoignages des grâces obtenues par le Rosaire sont très nombreux dans l’histoire de l’Eglise, la vie des communautés, des peuples et des personnes.

Le Rosaire est ordonné à notre salut, à l’évangélisation ou à la mission et à la paix dans le monde, comme nous l’enseigne Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Par le Rosaire, on peut tout obtenir…C’est une longue chaîne qui relie le ciel et la terre, une des extrémités est entre nos mains, et l’autre dans celles de la Sainte Vierge. Tant que le Rosaire sera récité, Dieu ne pourra abandonner le monde, car cette prière est toute puissante sur son cœur. »

Soyons mobilisés en paroisse, en famille ou en groupe à méditer le Rosaire. Que dans notre emploi du temps, il y ait du temps pour prier et méditer le Rosaire. Que le Chapelet ou le Rosaire ait une place dans nos sacs ou nos poches comme compagnon de nos journées et de nos voyages.

Merci infiniment de choisir de prier le Rosaire.

Père Mathieu IBRAGO

Edito du 6 octobre 2024 : « Quelques projet. Comment s’y investir, en profiter et participer ? »

By | Neuvaine

Toussaint 2024

Chaque année, à Notre-Dame de Lourdes, la Toussaint est l’occasion pour les paroissiens de montrer aux gens du quartier la compassion de l’Eglise. C’est très simple, il s’agit le samedi précédant la fête de proposer aux passants de prier pour leurs défunts lors de la messe du 2 novembre. Les gens s’arrêtent volontiers, certains partagent sur leur deuil. Des mots de réconfort peuvent alors être échangés, un café ou un thé et quelques gâteaux secs offerts. Les noms recueillis seront cités lors de la prière eucharistique de la messe du 2 novembre. Toutes les personnes rencontrées ne viennent pas mais toutes sont touchées.
Nous tous, paroissiens de Notre-Dame de Lourdes, pouvons être là le samedi 26 octobre au cours de la matinée, afin de témoigner de notre empathie auprès des habitants de notre quartier.
Le 1er novembre, outre la messe à 10h30, nous aurons une veillée d’adoration à la suite des Vêpres solennelles de 19h00.

Venue de la statue de Notre-Dame de Paris le mercredi 13 novembre

Beaucoup s’enthousiasment, bousculent leur planning, prennent une journée de congé. En fait, c’est participer à l’événement historique qui aura lieu les 7 et 8 décembre mais auquel nous ne pourrons participer qu’en virtuel. Les membres du MCR feront des gâteaux qu’ils partageront avec les enfants. Les parents et les enseignants seront là en plus des responsables du patronage. Les habituelles équipes des neuvaines se mobilisent. Nous aurons même des veilleuses et des neuvaines à l’effigie de Notre Dame de Paris. Dans quelques jours, une banderole sera accrochée sur sur l’église et au collège. Alors, réservez votre journée et invitez vos voisins : « venez et voyez »

Marché de Noël solidaire (30 novembre et 1er décembre)

C’est parti ! Les responsables des stands s’organisent, prospectent de nouveaux fournisseurs, goûtent la bière et les bonbons. Un nouveau thème, très « Noël » pour les affiches et les invitations. Un stand traiteur géré par Martine Boscaïni pour soutenir le bistrot du curé et proposer des plats à emporter et à congeler. On attend des dons pour la brocante. Il y a  déjà eu un appartement à vider suite à un départ en maison de retraite). On recrute pour l’installation et le rangement, ce dernier est pris en charge par le chapitre saint Joseph auquel tous les hommes sont appelés à se joindre. Peut être restera t il quelques bières ! Mais surtout, gardons la devise « unité, charité, fraternité et sourire ».

Père Xavier Snoëk